Banni des Écrans : L’ibuprofène 400mg en Pleine Tourmente Publicitaire!

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By Robert MICHAUD

Vers la fin de la publicité pour l’ibuprofène 400 mg

Fin annoncée des promos sur l’ibuprofène haut dosage

Adieu aux spots et annonces d’Advil et Nurofen en haute dose : dès le 2 avril, les publicités pour l’ibuprofène en concentration de 400 mg seront proscrites dans tous les médias.

Dans une décision véhiculant un message sanitaire clair, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) met fin à la promotion grand public d’un anti-douleur bien connu : l’ibuprofène à 400 mg. Utilisé couramment contre les maux bénins tels que fièvre ou douleurs légères, ce médicament est désormais jugé trop mis en avant par rapport à ses risques potentiels.

Cette mesure drastique s’appuie sur des chiffres inquiétants : avec environ 30 millions de boîtes vendues annuellement, le constat d’une hausse parallèle des effets secondaires graves amorce une réflexion sur sa consommation réfléchie. L’on assiste ainsi notamment à une recrudescence d’hémorragies gastro-intestinales ou de dysfonctionnements rénaux suite à son usage.

C’est donc dans un souci pédagogique que cette interdiction intervient – encourager le bon usage passe également par restreindre certaines libertés commerciales. Les recommandations actuelles privilégient dorénavant l’utilisation initiale de doses moins élevées (200 mg), espérant inciter davantage au discernement thérapeutique.

Bien plus qu’une simple régulation marketing, c’est un signal fort envoyé quant au respect des principes fondamentaux d’intervention minimale. Prendre soin ne doit pas rimer avec excès ; cela reste valable même derrière les comptoirs où dorénavant ces boîtes doivent être demandées spécifiquement au pharmacien depuis leur retrait du libre-accès en fin 2019.

La volonté transmise est celle-ci: efficacité et sécurité peuvent cohabiter harmonieusement si chaque prise se fait sous contrôle rigoureux – trois jours maximum pour la fièvre et cinq pour la douleur sont préconisés tout comme débuter toute cure par une dose modérée toutes les six heures minimum.

Par ailleurs, rappelons-le: devant tout symptôme fébrile ou douloureux persistant il convient toujours mieux tourner son regard vers le paracétamol premièrement – leader incontestable avec près de vingt fois plus de ventes comparativement parlant.

Il va sans dire qu’en matière de santé publique chaque geste compte; autant celui posé dans notre quotidien individuel comme celui imposé collectivement via nos instances régulatrices dont dépend alors selon cas notre bien-être général.